Née un 23 décembre en région parisienne, un jour de neige. Le blanc n'est pas une couleur dit-on.

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Mon père, Edmond Bettelheim, professeur de philosophie et d'économie, m'a transmis l'amour de la connaissance, des livres, des arts, le goût de la vie et du beau, la recherche de la réalité dans ce qu'elle a de premier. Sa mort en 1998 coule encore de ma plaie principale.

Ma mère, Sybille d'Aboville, artiste autodidacte, m'a donné l'amour des couleurs, des images, de la matière.

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J'écris depuis toujours. Je peins depuis mon adolescence, mais plus encore depuis que j'ai rencontré en 2010 à Cabourg, la lumière translucide des côtes normandes et la douceur nue des paysages du Calvados. Un morceau de mon cœur y  demeure à jamais.

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Mes grands peintres préférés sont : Hans Hartung, Jean Fautrier, Yves Klein, Pierre Soulages...Mais aussi Michel-Ange, Botticelli, Veermer, Delacroix, Claude Monet...

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Docteur chercheur en Philosophie, j'ai la même approche dans ma démarche picturale que dans ma recherche philosophique sur l'unité permettant de cohérer l'éparpillement de la matière. Par-delà le visible débordant de l'être, aux limites-mêmes de l'épuisement actuel de l'image, des couleurs, des matières, de la nature et de la production, je tente un abord de l'unité, selon l'Un néoplatonicien, indicible, invisible, ineffable, seul capable de fonder tout ce qui est et tout ce qui apparaît, hors de l'espace et hors du temps.

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